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14 279 hectares, 140 000 habitants, une vie culturelle qui bouge malgré les difficultés d’une île. Des écoles, lycées, des instituts professionnels, une Université française, l’Université de l’Océan Indien. En 1665 Etienne Régnault accoste près d’une rivière et lui donne le nom de son bateau : Saint Denis. Il envisage de construire un fort mais seules des cases de bois font une ville peuplée de colons et d’esclaves. Le gouverneur Mahé de La Bourdonnais, marin du roi, né à Saint Malo, décide en 1735 d’y établir un port et d’en faire la nouvelle capitale à la place de Saint Paul. Si le port ne résiste pas aux cyclones, la ville ne cesse de s’agrandir. A la fin du XIXe siècle le train en fait une ville moderne. En 1991, dans un quartier déshérité, Le Chaudron, des incendies et des pillages rappellent aux métros l’existence de leur caillou des fois élyséen.
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Ile de la Réunion |
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Des milliers d’îles tropicales paraissent être des paradis mais les photos n’impressionnent pas l’anophèle, porteuse de la 1ère maladie mortelle au monde : la malaria. Depuis des années, La Réunion ne connaît plus le paludisme et si l’on oublie l’une des centaines façons de se protéger d’un moustique affamé, il n’y aura trace que d’un petit bouton qui gratte.
D’autres aventures naturelles sont présentes ; les cyclones, le volcan, l’océan, la montagne mais dans ce département de France (appelée ici la métropole), les normes de sécurité européennes sont bien présentes, rassurantes. Les aventuriers ne seront pas déçus : la sieste est toujours dangereuse sous un cocotier et le choix des périls est immense sur l’île aux justes qualificatifs : intense, extrême. Inutile de savoir lire une carte pour imaginer les activités offertes lorsqu’il suffit de quelques kilomètres pour passer du niveau de la mer à 3072 mètres d’altitude !
Si l’y a une miss monde derrière chaque palmier à La Réunion, la géographie humaine ne se limite pas à la beauté de ses habitants, c’est un rêve éveillé que de voir la réunion d’Africains, d’Asiatiques, d’Européens, d’Indiens. Le métissage de malgaches, de comoriens, de tamouls, de chinois, de zoreilles (français de métropole), des créoles, bref, de ceux qui logent sur la 3ème planète en partant du soleil, ce métissage donc, montre ce que sera le futur, au grand dame de quarterons de cuistres.
Ile de beautés, je suis 3 fois plus petite que la Corse avec mes 2512 km² qu’agrandissent les coulées de lave dans l’océan, je suis le plus grand DOM (département d’outre mer français depuis le 19 mars 1946) puisque je loge 720 000 réunionnais.
La langue officielle est le français mais les conversations sont en créole, en tamoul, en gujrati (pour les indo-musulmans originaires du gujrati) en chinois, malgache et comorien.
La monnaie : elle fut le kreuter au Tampon à la grande époque de la canne à sucre puis le franc et maintenant l’euro(€). Elle circule en pièces, billets et cartes bancaires. Les chèques étrangers ou de métropole sont parfois mal vus. Les traveller’s chèques sont acceptés dans les grandes banques.
Suivez-moi, vous comprendrez.
Le transport par mer étant tombé à l’eau, l’idée dans l’air est l’avion. Il atterrit à Saint Pierre mais le plus souvent à Gillot, l’aéroport La Réunion Roland Garross, à 8 Kms du centre ville de Saint Denis. La plus grande capitale d’outre mer n’est pas faite pour les noctambules. Administrative, embouteillée comme celles de l’hémisphère Nord, elle est à découvrir à l’arrivée ou plutôt avant le départ. Une journée ou deux à voir le site du Colorado, à flâner au jardin d’Etat, à découvrir une bonne table, à faire les achats de dernière minute de fleurs et de fruits au marché toujours ouvert, à se promener en bord de mer, au Barachoix où, si vous avez l’esprit d’un enquêteur, vous verrez deux baobabs dans la cour de la Maison de l’Environnement! Tout à côté se trouvent la Maison du Tourisme et la Maison de la Montagne.