Les premiers mutins de Fort Dauphin, au Sud de Madagascar, auraient effectués une reconnaissance dans cette région en 1646 alors interdite à la colonisation. En 1718, le quartier Saint Etienne est ouvert pour la mise en valeur du café alors à la mode. Le quartier se détache de Saint Paul en 1726. En 1732, Barbe Payet fait construire sur son terrain la chapelle du Rosaire (Saint Louis ville), premier édifice religieux connu à La Réunion. L’usine du Gol est une des premières de l’île en 1816. Au début du XXe siècle, le père Laporte initie les autochtones au travail du bois pour meubler l’église de Notre-Dame-du-Rosaire. Depuis, les ébénistes de la commune sont réputés à La Réunion.


Saint-Louis





Sur la route de la fenêtre des Makes

Trois parties distinctes composent cette commune. La grande plaine côtière pour la canne à sucre possède l’une des dernières usines sucrières couplée avec une unité géothermique de production d’électricité.

Plus haut, elle reçoit plus d’une centaine d’entreprises et les contreforts sont constitués d’une zone campagnarde de moyenne altitude où se développe l’agriculture fruitière et l’artisanat du bois.

La plus haute partie, la plaine des Makes est composée de forêts, d’élevage et de diverses activités agricoles et des sites touristiques.


" Vol au dessus des ravines... "

On trouve à Saint Louis de nombreux sites historiques dont l’un des rares cimetières d’esclaves de l’île.

A voir :
La maison de l’Inde. Hâtivement qualifiée d’ashram, cette bâtisse abrite le culte tamoul et son apprentissage mais également les coutumes, la langue, la cuisine, les cultures et spiritualités de tous les peuples tamouls.

Lieu de méditation, de contemplation et de prières, elle est un modèle d’ouverture et de fraternité. A l’origine, il s’agissait d’une simple boutique tenue par une famille chinoise !

Le temple Pendialée. En 1852, de Kervéguen construisit 5 temples pour ses ouvriers immigrés indiens. Ce temple est le seul à subsister et le seul de toute l’Europe à être classé monument historique. Ses fresques, datant de 1873, réalisées avec de la peinture végétale, raconte l’épopée du Mahâbhârata.

Les gîtes à Saint Louis




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